Aborigènes et non Arbrorigènes !« Bienvenue aux matinaux » annonce Eddie Mitelette, venu présenter à 9h30 son best-seller « Aborigènes, les derniers nomades d'Australie » aux éditions Transboréal.
Un chouïa stressé, l'auteur dévoile le décor et la genèse de ce bel ouvrage. Amoureux de l'Australie, il décide de s’immerger dans la culture aborigènes en s'intégrant dans la tribu des Martu. Cette expérience lui a permis de vivre comme un aborigène, apprenant a pêcher, chasser et cueillir dans le désert. Eddie Mitelette explique l'importance qu'ils accordent à la transmission du savoir et à la protection de leur habitat qui existe depuis plus de 60 000 ans.

Robin ECOEUR

La Japonésie, territoire rempli de mystèresEn début d'après-midi, à la sous-préfecture, le géographe spécialiste du Japon Philippe Pelletier est venu présenter son nouvel ouvrage « Les îles Goto, voyage aux confins de la Japonésie ». Un territoire imaginaire ? Pas du tout, puisque bien avant que ce passionné du pays du soleil levant n'utilise ce terme, un écrivain japonais, Shimao Toshio, l'avait popularisé dans ses écrits. Loin d'être irréelle, la Japonésie désigne en fait un archipel situé dans l'est de la mer de Chine orientale. Parachuté pendant une semaine dans ce territoire mystérieux, l'auteur évoque, dans son récit, ses petites histoires mais aussi la grande Histoire de cet archipel. Un lieu où les Chrétiens vivent cachés, où la population est vieillissante, vivant principalement du tourisme patrimonial. Un territoire qui semble sortir tout droit de l'imaginaire.

Pierre ESTADIEU

Le réel fondé sur l'imaginaireDe la colonisation espagnole des Amériques à l'augmentation de la population hispanique aux États-Unis, Bertrand Lemartinel dévoile toutes les subtilités de l'Amérique Latine et de ses habitants. Toujours dans une optique d'imaginaire, et plus précisément d'Eldorado en ce qui concerne ce continent, le rôle des villes est primordial. Depuis le début de la colonisations jusqu'aux migrations vers les États-Unis, en passant par l'exode rural et le mouvement Zapatiste, le professeur démontre l'importance des villes dans l'histoire de l'Amérique toujours entre rêve, utopie, imaginaire et espoir. L’afflux est tel que d'ici 2050, aux États-Unis, 50 % de la population scolaire sera d'origine hispanique. Deviendront-ils un jour une nouvelle Amérique Latine ?

Robin ECOEUR

La géomatique pour les nulsAu FIG, il y en a pour tous les goûts : conférences, démonstrations culinaires, salon du livre ou de la géomatique. Géo quoi ?. Définition Wikipédia : « La géomatique regroupe l'ensemble des outils et méthodes permettant d'acquérir, de représenter, d'analyser et d'intégrer des données géographiques. ». Mais encore ? Pour mieux comprendre le sujet, un atelier vaut parfois mieux qu'un long discours. Celui animé par Vincent Doumerc, enseignant à l'académie de Toulouse, est très explicite. À l'aide d'un logiciel spécialisé, le conférencier fait apparaître, en quelques clics, de l'eau sur des images satellitaires du Sahel. Et en quelques clics supplémentaires, il nous montre que si cette eau n'est pas toujours exploitée, c'est qu'elle est peut-être impropre à la consommation. Toujours pas compris ? Pour faire simple, on peut dire que la géomatique est une manière très précise de localiser, d'analyser et de visualiser. Un principe qu'on retrouve sur Google Maps ou les GPS de smartphone.

Pierre ESTADIEU

Les enfants débarquent au FIG !De nombreux scolaires arpentent les allées du Festival, à l'image des maternelles de l' école de La Petite-Raon : «C'est l'occasion de découvrir la ville, une autre culture aussi. On a étudié l'Australie en classe et les enfants sont ravis d'être ici ! »confie l'institutrice. L'Australie a également inspiré deux groupes de l'IME Clair Matin : les élèves de SEES 3 et 4 (Section d'Education et d'Enseignement Spécialisé) ont réalisé un kangourou plus vrai que nature à découvrir au Salon du Livre à l'Espace Nicolas-Copernic !

Alice BERTHIAS

Imaginer son territoireRéfléchir à ce que pourrait être son territoire à l'horizon 2040, c'est ce que proposent les ateliers du Commissariat Général à l’Égalité des Territoires (CGET). Michel Lussault, professeur d'université et Stéphane Cordobès, responsable de la prospective au CGET, accompagnent le public dans une réflexion collective. Le but n'est pas de prédire ou de planifier l'avenir mais d'imaginer des possibilités d'évolution pour un territoire comme Saint-Dié-des-Vosges.
Prochain atelier : demain, entre 14h et 18h à la brasserie Le Bureau.

Margaux AGNÈS

Le prolongement des imaginairesLors d'une conférence, Brice Gruet a présenté les caractéristiques de la ville idéale de manière chronologique. Les trois valeurs de l'imaginaire urbain : le souhait, le désir et le jugement, remontent à l'Antiquité. A cette époque, on définit ce que doit être une ville, sa forme parfaite afin qu'un ensemble d'humains s'y sente bien. Cet idée se perpétue jusqu'au Moyen-Age où l'on retrouve des villes à formes géométriques inspirées de l'Antiquité. L'idée d'une ville idéale, belle et harmonieuse, est une utopie à laquelle on croit durant le Moyen-Age et encore aujourd'hui. En effet, le 20ème siècle montre encore cette attirance pour les villes idéales, rêvées et imaginaire... mais existent-t-elles vraiment ? Comment seront les villes du futur ? Métropolis ou plutôt Gotham City ?

Robin ECOEUR

Sun et rock'n roll au FIG !Le beau temps et la chaleur ont envahi Saint-Dié-des-Vosges aujourd'hui : de quoi faire tomber les pulls et gilets des nombreux festivaliers déjà présents. Ajoutez-y la musique entraînante du groupe Rockbox, venu enflammer la pelouse de la Tour de la Liberté, et on se croirait presque encore en été !

Alice BERTHIAS

Apprends-moi au FIGLe FIG, c'est aussi un excellent support pédagogique pour les enseignants. L'occasion d'envoyer leurs élèves en vadrouille, à crapahuter dans les salons, à poser mille questions. "Les intervenants expliquent vraiment bien !" soutient la jeune Marine. C'est accompagnés de leur professeur de français que ces lycéens de l'établissement Beau-Jardin sont allés interroger des auteurs du Salon du Livre. "Et là, vous faites quoi ?" leur demande-t-on. "Là, on retourne en cours" lâche Matthieu, dépité. Comme quoi, aller au FIG, c'est encore mieux que faire l'école buissonnière.

Elisabeth Vetter