Axel Kahn, si bel ambassadeur du FIGOn le connaissait amateur de nos reliefs vosgiens, toujours prêt à un petite balade au col de la Schlucht. Lors de son entretien avec Antoine Spire, le médecin-généticien Axel Kahn a séduit le public déodatien, en doublant cette image de passionné des territoires, de celle d'un véritable amoureux des hommes. Revenant sur ses positions en matière de bioéthique, de l'autonomie des universités et même d'économie publique, l'ancien président de l'Université Paris-Diderot s'est révélé comme un géographe malgré lui, si bien que nombreux ont vu en lui l'idéal ambassadeur de notre géographie locale.

Robin HUGUENOT

Kangourou flambé, cocktails et pliage de serviettePour tous les festivaliers n'ayant pas encore assisté à une démonstration culinaire, celle de cette après-midi était à coup sûr à ne pas manquer. Déjà parce que deux d'entre elles seront annulées demain. Mais aussi parce que le programme proposé était plutôt alléchant. Au menu : steak de kangourou flambé, cocktails divers et variés et pliage de serviettes. Le tout assuré par les élèves du Lycée Jean-Baptiste Siméon Chardin de Gérardmer, sous la houlette d'un de leur professeur, Denis Herry, dont le truculent Calixte dit « qu'il a formé les plus grands ». Remarque ironique ou sérieuse ? A vous de juger car avec lui, on ne sait jamais ! Quant au plat, il s'agit en fait d'une transposition du fameux steak au poivre, avec toutefois une petite touche personnelle : du wasabi. Et alors que deux jeunes filles sont à la réalisation des cocktails, le public est amené à participer au pliage de serviettes. « Il y a la French manucure et le pliage de serviettes australien ! » Tout est dit !

Pierre ESTADIEU

Alice au pays des géographesLe roman de Lewis Carroll, "Alice au pays des merveilles" est bien plus complexe qu'il n'y paraît. C'est ce qu'ont tenté de montrer Yann Calbérac et Eudes Girard, maître de conférences à l'Université de Reims et professeur de classes prépas à l'Université de Genève, hier soir à Ban-de-Laveline. Tout commence par une promenade en barque sur la rivière Isis, durant laquelle l'auteur raconte une histoire de son invention à trois jeunes filles. L'une d'elles, Alice Liddell, va grandement l'influencer. C'est en effet elle qui demandera à l'auteur de rédiger le récit, qui connaîtra une suite, "De l'autre côté du miroir". Les deux œuvres, sous leurs apparences de contes pour enfants, proposent des lectures aussi nombreuses qu'improbables : linguistique, psychologique, mathématique et bien sûr géographique. Ainsi, lorsque l'héroïne tombe dans le terrier du lapin blanc, elle pense avoir atterri… en Australie ! La verra-t-on ce week-end dans les allées du FIG ?

Pierre ESTADIEU

Des cartes qui font rêverPas de Festival de Géographie sans cartes. Et cette année, elles ont un goût particulier qui fait écho au thème de l'imaginaire. Les cartes, outils pédagogiques qui rappellent à tous des souvenirs d'école, sont le support d'une vérité, d'une réalité bien établie. Des pays, des continents, des océans bien délimités. Mais les cartes sont aussi bien souvent un moyen de s'évader, de rêver à des terres lointaines ou à des mondes imaginaires. Pendant le FIG, petits et grands n'ont pas fini de rêver…

Margaux AGNÈS

Boules de rêve !Au cœur du "territoire imaginaire" du FIG, la boule de neige, (re)devient chic et s'expose à l'IUT.
Icône du kitsch par excellence, reproduction démesurée d'une icône, d'une destination, attestation de passage, de pèlerinage, objet souvenir des oxymores, véridiquement fausse, la boule de neige transfère l'ailleurs chez soi, au creux de la main.

Clémence DAUDON

En fait, on mange quoi en Australie ?Le pavlova, le kangourou, les barbecues ? Sur papier, la cuisine australienne ne semble pas au niveau de celle de la France. Cependant, Mélora Koepke, journaliste canadienne, raconte les changements culinaires de ce pays à travers son histoire. Dans un français exemplaire, elle décrit elle-même la nourriture australienne comme étant un mixte de « plusieurs cuisines, d'Asie, d'Europe et d'Amérique ». Étant un pays peu agricole, mais aussi peut-être trop jeune pour avoir une réelle identité culinaire, l'influence passe donc par l'immigration. La cuisine devient métissée, épicée et se modernise… une bonne raison de venir la découvrir tout au long du FIG !

Robin ECOEUR

Il y a truc et truck !Si quelqu’un vient vous dire : « J’ai vu un truck de ouf garé sur la place Jules-Ferry à Saint-Dié-des-Vosges ! », n’accusez pas votre interlocuteur d’imprécision ou pire, d’avoir perdu la tête. Car le truc en question est un véritable... truck, autrement dit un très gros camion américain. L’énorme véhicule Caterpillar, jaune, tout en aluminium, dispose sous le capot de 6 cylindres. Chauffeur routier, Bruno Bernard, son propriétaire alsacien, utilise son truck de 16 ans pour son travail en tenant la bride de ses 550 chevaux. Et, comme ici à l’occasion du FIG, Bernard permet gentiment de visiter son camion. Et Agnès se fait un plaisir de répondre aux questions des curieux. De quoi rêver de grands espaces !

Josée TOMASI

Où est Charly ? Au Parc Mansuy !Il était l'attraction de ce début de journée au parc Jean-Mansuy, situé derrière la Tour de la Liberté. Lui, c'est Charly, wallabie de Bennett arrivé tout droit du parc pédagogique de Saint-Nectaire. Celui-ci a la lourde tâche de remplacer l'un de ses cousins, tombé malade la veille. Mesurant 1m40 debout et pesant entre 20 et 25kg, le wallabie de Bennett peut paraître plutôt inoffensif. Pourtant, le marsupial, qui ne porte pas de poche contrairement aux idées reçues (du moins chez les mâles), est doté d'une force impressionnante, notamment des pattes arrières. Herbivore et granivore, son alimentation se compose essentiellement de salade, de maïs, de pommes ou encore de branches.
À noter, parmi les curieux attroupés autour de l'enclos, la présence de l'attachée culturelle de l'ambassade d'Australie Harriett O'Malley (à droite sur la photo), venue prendre la pause auprès de l'un des symboles de son pays.

Pierre ESTADIEU

Un temps pour la paix !L'ambiance est solennelle dans le cloître de la Cathédrale de Saint-Dié-des-Vosges. Une petite foule s'avance devant un petit chapiteau, installé pour l'occasion. « C'est dans l'esprit des femmes et des hommes qu'il faut construire la paix ». Cette phrase, prononcée en septembre par Irina Bokova, Directrice Générale de l'UNESCO, ouvre ce temps de parole et de réflexion sur la paix dans le monde, ponctué d'interventions des représentants des différentes communautés religieuses.

Alice BERTHIAS