Violaine Huisman

Violaine Huisman est née en 1979. Elle a vécu vingt ans à New-York où elle organisait des festivals et des événements littéraires. Elle a aussi effectué plusieurs traductions de l’américain aux Éditions Allia, dont « Un crime parfait » de David Grann et « La Haine de la poésie » de Ben Lerner. Son premier roman « Fugitive parce que reine » (Prix du roman Marie-Claire 2018, prix Françoise-Sagan 2018) est paru aux éditions Gallimard. Elle vit entre Arles et Paris.

Crédit photo : The Floor - Brooklyn

Bibliographie sélective 

« Rose désert »
aux éditions Gallimard

Suite à un immense chagrin d’amour à l’approche de la trentaine, Violaine décide de traverser le désert, du Maroc au Sénégal. À partir de ce périple improbable, s’esquisse une réflexion sur l’emprise et la perte. En revisitant ses rapports aux hommes depuis l’adolescence, elle aborde avec une sincérité rarement égalée les tabous de l’éveil à l’amour et à la sexualité. L’écriture si particulière de Violaine Huisman, à la fois poétique et abrupte, s’impose sur ce sujet intime dans toute sa vitalité.

« Fugitive parce que reine »
aux éditions Gallimard

« Maman était une force de la nature et elle avait une patience très limitée pour les jérémiades de gamines douillettes. Nos plaies, elle les désinfectait à l'alcool à 90°, le Mercurochrome apparemment était pour les enfants gâtés. Et puis il y avait l'éther, dans ce flacon d'un bleu céruléen comme la sphère vespérale. Cette couleur était la sienne, cette profondeur du bleu sombre où se perd le coup de poing lancé contre Dieu. »

Ce premier roman raconte l'amour inconditionnel liant une mère à ses filles, malgré ses fêlures et sa défaillance. Mais l'écriture poétique et sulfureuse de Violaine Huisman porte aussi la voix déchirante d'une femme, une femme avant tout, qui n'a jamais cessé d'affirmer son droit à une vie rêvée, à la liberté.