Virginie Duvat

Virginie Duvat est professeure de Géographie côtière à La Rochelle Université depuis 2006. Elle est spécialiste des changements environnementaux, des risques côtiers d’origine climatique et des politiques de réduction des risques et d’adaptation au changement climatique, qu’elle étudie depuis 25 ans dans les territoires et États insulaires des trois bassins océaniques (Caraïbe, océans Indien et Pacifique). En parallèle, elle a réalisé de nombreuses expertises pour des acteurs divers, internationaux (Banque Mondiale), régionaux (Commission de l’océan Indien) et nationaux (Gouvernement de Polynésie française). Elle a participé en tant qu’auteure principale au chapitre Petites îles des 5ème (2014) et 6ème (2022) rapports d’évaluation du GIEC. Elle est l’auteure de 216 publications et communications scientifiques, dont 164 comme premier auteur et dont 75 ont été réalisées au cours des 5 dernières années. Elle coordonne actuellement trois projets de recherche qui traitent des questions de risques climatiques et d’adaptation en milieu insulaire tropical, dans les Outre-Mer français et dans des petits États insulaires indépendants (ADAPTOM, FUTURISKS, ADAPTNAT). Elle conseille de nombreux acteurs dans le champ des risques côtiers et de l’adaptation au changement climatique (gouvernements, organisations régionales, collectivités territoriales, compagnies touristiques).

Des catastrophes... «naturelles» ?
de Virginie Duvat et Alexandre Magnan 
Le Pommier
2014

Penser que les catastrophes naturelles sont la conséquence des colères de notre planète et que nous n’y pouvons rien est un leurre. Certes, tempêtes, tremblements de terre et autres tsunamis sont bien des événements naturels, mais les dégâts considérables que ces événements provoquent sont à mettre au crédit des sociétés humaines… Nous, humains, sommes des fabricants de catastrophes… pour le coup, plus si « naturelles » que ça… Comment éviter les catastrophes de demain, dans un contexte de changement climatique dont les effets devraient aller dans le sens d’une multiplication de ces événements extrêmes ? L’enjeu est de taille et les choix à opérer engagent la société tout entière, et pas seulement les acteurs politiques…