Marie Lescroart

marie lescroart 


Petite, je me rêvais vétérinaire, éleveuse de vaches, océanographe. Je ne me suis jamais lassée de contempler la nature, et j’avoue qu’il m’est arrivé de me lever au milieu de la nuit pour tenter d’apercevoir un cerf dont le brame, dans la forêt juste derrière chez moi, avait troublé mon sommeil.

Des études d’écologie marine, Au Québec et à Brest, m’ont fait réaliser que je préférais transmettre la science plutôt que la produire. J’ai donc rejoint l’École de journalisme de Lille, pour apprendre les bases du journalisme scientifique. J’ai alors pris conscience que « faire de la science » consiste à chercher non pas une vérité absolue mais un éclairage sur le monde, que ses paradigmes peuvent être discutés, remis en cause et, finalement, changés… Une révélation.

Durant une quinzaine d’années, j’ai exercé le métier de journaliste indépendante, produisant des enquêtes, des interviews, des reportages sur la nature, l’environnement, les sciences de la vie pour la presse jeunesse et adulte : Science et vie Junior, Phosphore, Okapi, Pomme d’Api, Ca m’intéresse... Ce fut aussi une période de merveilleux voyages auprès de naturalistes ou dans des sites préservés, pour le magazine Terre Sauvage : Malaisie, Philippines, Vanuatu, Iles Shetland …

Après la naissance de mes enfants, j’ai commencé à mettre ma plume au service d’institutions publiques : CNRS, Inserm, Office français pour la biodiversité… C’est pour ce dernier que mon cœur a vibré le plus fort, et je suis désormais l’une de leurs rédactrices régulières.

Mais mon dada, ma passion, ma marotte, ce sont les livres ! Je les aime et j’aime les imaginer, les rédiger, y travailler avec des éditeurs, des photographes et des illustrateurs. Une rencontre avec Natalie Vock-Verley, directrice des éditions du Ricochet, m’a fait entrer dans l’univers des livres jeunesse. Depuis, nous avons réalisé ensemble une dizaine d’ouvrages.

Lorsque j’écris, j’essaie de donner aux lecteurs l’envie de prendre soin de la nature comme d’une personne chère, d’un membre de sa famille. Pour cela, j’aime miser sur l’émerveillement et la connaissance plutôt que sur les données alarmistes. Il y a bien assez d’angoisse et de culpabilisation dans ce monde ! J’aime aussi ciseler mes textes longuement, les pétrir comme de la pâte à pain et y mettre quelques grammes de poésie.

Enfin, comme je suis bavarde et que j’aime les rencontres, j’adore en discuter avec les enfants. Ces rencontres et ces échanges sont toujours une source de surprises et de joie. Par leur sensibilité, leur ouverture, ces jeunes lecteurs nourrissent mon énergie, et rechargent mon réservoir d’espoir pour l’avenir.

 

Bibliographie sélective 

la grande barriere de corail

« La Grande barrière de Corail, jardin de l’océan »
aux éditions Ricochet

 

Le long de la côte est de l'Australie, s'étire sur 2 000 kilomètres un jardin marin aux couleurs de l'arc-en-ciel. C'est la Grande Barrière de corail, habitée par les tortues, poissons-clowns, raies, requins... une source inépuisable d'émerveillement ! Territoire ancestral des civilisations aborigènes les plus anciennes d'Australie, elle est aujourd'hui un terrain privilégié pour les scientifiques-Robinson qui cherchent à l'étudier et à la protéger des changements climatiques. Une exploration passionnante d'un des sites naturels les plus admirés au monde.