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... On forme aussi bien les enseignants que les élèves

La 31ème édition du Festival International de Géographie a débuté ce vendredi 2 octobre par l’accueil des enseignants géographes à l’Espace Sadoul de Saint-Dié-des-Vosges.


Calepin en main et masque sur le visage, les enseignants géographes étaient venus nombreux ce vendredi 2 octobre. En ouverture du Festival International de Géographie se tenait une réunion pédagogique pour discuter et débattre des enjeux de la discipline. La séance a débuté par les mots du maire de Saint-Dié-des-Vosges, David Valence, qui a rappelé l’importance «d’accueillir autant d’enseignants dans la ville de Jules Ferry». Après avoir rassuré l’assistance masquée sur la bonne situation sanitaire du département, il a évoqué le cœur de l’édition de cette année : les climats.

La géographie comme discipline ouverte

Pour sa 31ème année, le festival a choisi le thème Climat(s). En l’évoquant au pluriel, il insiste sur l’ouverture que possède la géographie en général. Comme l’a rappelé le recteur de l’académie du Grand Est, Jean-Marc Huart, «l’opinion publique la considère souvent comme une matière secondaire». Ce thème permet de rattacher les problématiques de la géographie aux enjeux économiques, sociaux, sanitaires pour montrer l’importance de la question environnementale. Dans cette optique de démocratisation de la discipline, les actions organisées dans le cadre du Plan National de Formation ont été aussi présentées.

 

Sensibiliser et former les citoyens de demain à l’environnement

Ce plan destiné aux enseignants permet de les former et les initier aux nouveautés de la discipline. Cette volonté s’articule autour d’une multitude d’objectifs comme l’organisation de sorties pédagogiques. Parmi eux, on retrouve entre-autre l’envie de faire prendre conscience aux élèves de l'importance des enjeux écologiques. En 2019, des établissements ont permis à leurs classes de participer au projet «Jeune Reporter pour l’environnement» ou d'assister au déroulement de la plus grande expédition en Arctique. Les jeunes, de la sixième à la terminale, ont pu dans ce dernier cas poser des questions aux explorateurs et voir le quotidien des scientifiques sur le navire Polarstream.


Comme l’a rappelé Jean-Marc Huart, les établissements scolaires sont un lieu «de formation du citoyen à part entière aux questions écologiques, sociales…». Des questions environnementales qui trouvent un écho d’autant plus important dans les Vosges, deuxième département forestier en France.