« Numérique et écologie » par Julie Meyer - COMPLET


 

Public : Lycée (de 15 à 18 ans)

Durée : 1h

Date : vendredi 30 septembre

Proposition de rencontre :
Avec le numérique et ses clouds, on a tendanse à oublier la présence physique des équipements du réseau. Nous verrons comment derrière des images dématérialisées se cachent des data-centers, des cables sous-marins, des satellites permettant la diffusion des informations.

Mots clés : photographie aérienne, réseaux, numérique.

Biographie :

julie meyer rdJulie Meyer


Julie Meyer (née en 1982) est plasticienne, diplômée de l’École Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg (HEAR) en 2007. Ses travaux ont été présentés dans différents centres d’art (Galerie Art & Essai à Rennes, Pollen à Montflanquin, La Filature à Mulhouse) et à l’occasion de plusieurs festivals nationaux et internationaux (Les Photaumnales à Beauvais, Les Nuits Photographiques à Paris, Cutlog à Paris et New York). Elle réalise actuellement un film documentaire intitulé Icarus produit par Les 48° Rugissants et coproduit par La Chaîne Parlementaire, Tébéo, TVR et Tébésud. Le film suit deux communautés aux forts antagonismes qui sont séparées par une frontière dans le désert du Grand Bassin aux États-Unis. Icarus a reçu le soutien du CNC et de la Région Bretagne.
En parallèle de sa pratique d’artiste, Julie Meyer est inscrite en doctorat Recherche et Création à l’Université Jean Monnet de Saint Etienne. Ce double parcours professionnel lui confère une connaissance pratique et théorique de la photographie. Elle y mène un travail plastique intitulé Cyber Ghost Town, s’intéressant à la construction d’un gigantesque data center dans le Nevada aux États-Unis. Le volet académique de sa thèse explore « la photographie de terrain à l’épreuve des fenêtres numériques » sous la codirection de Danièle Méaux, professeur en esthétique et sciences de l’art, photographie et Thierry Joliveau, professeur en géographie.
Sa thèse poursuit les recherches entreprises dans le cadre de son mémoire de Master 2, dirigé par l’historienne de la photographie Nathalie Boulouch. Celui-ci interroge l’influence de l’image photographique dans la fabrication du mythe de la Frontière aux États-Unis et le rôle de l’appareil photographique en tant qu’appareil politique et dispositif colonisateur. Ce texte fera l’objet d’une publication aux éditions L’Harmattan.