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Faut-il tuer Greta Thunberg ?

Les auteurs s’inspirent du monde qui les entourent pour créer et Greta Thunberg, cette jeune militante écologiste suédoise, en fait incontestablement partie. Jean-Philippe Blondel et le dessinateur de presse Jul racontent l’effet Greta lors d’une conférence.

«Génération Greta» : c’est le sous-titre de l’album «Coloc of Duty» qu’a réalisé Jul avec l’Agence Française de Développement (AFD) à l’occasion du dernier festival de la BD d’Angoulême. En 2018, la militante Suédoise a mobilisé derrière elle des millions de jeunes, et moins jeunes, dans les rues du monde entier : «Moi, ce sont mes enfants qui me font les cours à la maison. Ça commence avec couper l’eau quand on se brosse les dents, et après ça évolue vers le zéro déchet» avoue Jean-Philippe Blondel, auteur d’«Il est encore temps» (Actes Sud).

Aussi professeur en prépa, il observe directement cette prise de conscience chez les plus jeunes : «Avant, en prépa éco, ils voulaient tous devenir trader ou travailler dans le luxe, pour LVMH. Aujourd’hui, ils sont plus nombreux à vouloir travailler dans une ONG».

Pour Jul, Greta Thunberg est «une sorte de Jiminy Cricket, qui nous rappelle qu’il est temps de passer à l’action». L’humour sert au caricaturiste pour faire passer des messages : «C’est un cheval de Troie qui permet de toucher les enfants, les parents et les grands parents». Après son album «Il faut tuer José Bové» publié en 2005, viendra peut-être «Il faut tuer Greta Thunberg» ?

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