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« Je connais bien le FIG : j’ai déjà eu l’occasion d’y venir »

Un avion sans elle, Nymphéas noirs, Mourir sur Seine, Code Lupin, Maman a tort… Michel Bussi est l'un des auteurs français qui trouvent le plus de succès auprès des lecteurs. Après 6 mois sans pouvoir les rencontrer, le président de la 31e édition du Festival International de Géographie est content de les retrouver :

« C’est important de rencontrer les lecteurs, ça fait aussi partie de la vie du livre. Souvent, les gens qui viennent me voir ont déjà lu mes livres et me connaissent. Ils me parlent de ce qui leur a plu, ou bien me posent des questions ».

Un géographe parmi les géographes

C’est le cas de Florian, qui est venu de Raon-l’Étape pour acheter trois livres de l’auteur, qu’il s’est fait dédicacer. «J’en ai profité pour le questionner sur le titre de ses romans, qui font souvent référence à des chansons, comme Le temps est assassin, qui rappelle des paroles de Renaud ».

D’autres découvrent Michel Bussi à l’occasion du festival, comme Thomas, 13 ans : «J’ai assisté à une conférence de Michel Bussi hier après-midi (lien vers article d’Arthur : Bussi face aux ados). Ça m’a donné envie de découvrir cet auteur et de lire son dernier livre ». (Néo, la chute du soleil de fer, paru le 1er octobre 2020).

Si c’est son premier Salon du Livre, Michel Bussi était déjà venu à Saint-Dié-des-Vosges : «Je connais bien le FIG : j’ai déjà eu l’occasion d’y venir plusieurs fois en tant que géographe». Car avant d’être un auteur à succès, Michel Bussi a enseigné la géographie à l’Université de Rouen. Il a également dirigé le laboratoire IDEES et a mené des recherches autour de la géographie politique.

De nombreux auteurs

Le dessinateur Jul, qui préside le Salon du Livre du Festival, est également très sollicité par les visiteurs, d’autant plus que son dernier livre, « Coloc of Duty – Génération Greta », s’inscrit en plein dans le thème de cette édition 2020 : Climat(s). Cécile, professeure d’histoire dans un lycée de Metz, a profité de sa présence au Plan National de Formation (PNF) pour faire dédicacer son exemplaire de 50 nuances de Grecs : «J’aime beaucoup Jul, c’est un peu mon collègue : il est agrégé d’histoire», sourit-elle, en montrant le minotaure que lui a dessiné l’auteur. Isabelle Autissier, Grand Témoin de cette édition et habituée du Festival, a également dédicacé ses livres, dont le dernier en date : « Oublier Klara ».  Malgré les mesures sanitaires qui limitent les rencontres, ce sont plus de 80 éditeurs, libraires, auteurs et dessinateurs qui sont présents sous le chapiteau du parc Jean-Mansuy.

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